vendredi 27 mars 2009

Les oubliés de la crise, les seniors en marge du sommet social du 18 février !

En période de crise économique, ce sont les plus pauvres qui s’enfoncent. Tout le monde en est convaincu, même Sarkozy a annoncé pendant son interview du 5 février derniers des pistes de relance « socialiste ». Il voulait être persuasif comme il a pris l’habitude de le faire ! Mais est-ce suffisant pour convaincre les syndicats de renoncer à une nouvelle sortie dans les rues annoncée pour le 19 mars prochain. Pour le sommet social prévu pour demain, le 18 février 2009 à 15h, à l’Elysée, les points de vue restent éloignés entre « travailler plus pour gagner plus » - de Sarkozy – et une relance par la consommation prônée par les syndicats.

D'ailleurs, les seniors, considérés comme les oubliés de la crise, ont la part du roi sur le site d'emploi senior qui s'attarde sur le plan et les actions pour leur emploi.

Côté syndicats, certains ont déjà fait un premier pas en guise de bonne volonté pour chercher un consensus sur les méthodes de relance économique et sociale. La CFDT propose la mise en place d’un « fonds social d’investissement » dont l’objectif majeur est de développer la formation, favoriser l’accès des jeunes à l’activité et pallier les insuffisances de l’assurance chômage. Ce fonds est proposé avec des dotations de 5 à 7 milliards d’euros. Bien que le gouvernement n’ait pas émis jusqu’à présent des propos contre cette proposition, il risque d’être plus à la défensif sur l’idée d’une suspension du bouclier fiscal en période de crise et une relance pure par la consommation.

La CGT de son côté a critiqué l’ensemble des propositions du président. Bernard Thibault – secrétaire général de la CGT – a ainsi confirmé qu’encourager des heures supplémentaires défiscalisées favorisait plus ceux qui ont des emplois au détriment de ceux qui sont dans le chômage. Selon la CGT, le gouvernement est dans la mauvaise direction pour espérer de palier à la préoccupation première qui est le chômage. Ceci dit, au-delà des actions du gouvernement et des propos contestataires des syndicats, fallait-il pas être plus concret et énoncer des plans de relance plus ciblés en faveur des personnes fragilisées sur le marché de l’emploi. Certes, ils ont parlé d’indemnisation de jeunes n’ayant pas assez cotisé pour un début de carrière, d’indemnisation du travail partiel, mais ils ont oublié nos seniors. Ces derniers qui voient dans l’horizon une nouvelle problématique à savoir celle des retraites.

Sur la table des négociations, les initiatives touchant aux revenus et aux impôts se complètent++[suite]

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